Pensez à la liste des peurs les plus fréquentes :
Peur du noir, de l’eau, du vide, de la vitesse.
Peur de conduire, de prendre le train, le bateau ou l’avion.
Peur de l’ascenseur et des espaces clos ou peur au contraire des grands espaces. Peur de la foule ou de sortir de chez soi.
Peur des chats ou des chiens, des souris, des serpents ou des araignées etc…
La liste des phobies est longue, pour ne pas dire interminable.
Peur de mourir, de perdre le contrôle, crises d’angoisse…
Ajoutez à cela toutes les situations de pression dans lesquelles une personne perd ses moyens : prise de parole en public, situations d’examen, compétitions sportives, trac du comédien, etc.
Et la colère ?
Vous est-il arrivé d’être déclenché par un comportement ou un propos qui, avec le recul n’était sans doute pas bien méchant mais vous a fait démarrer au quart de tour, quitte à le regretter un quart d’heure après ?
Ce n’est peut-être pas votre cas, mais vous connaissez certainement des gens qui fonctionnent comme ça et qui auraient tout à gagner à changer leur comportement.
Combien d’échecs professionnels ou d’échecs de couple sont dus à cette seule forme d’hyper-réactivité émotionnelle ?
Et la tristesse, la déprime ou la dépression. Combien de personnes traversent le quotidien sans allant, sans énergie, sans projet ?
Rien que sur ces points là, les besoins sont très importants.
Et c’est vrai de toutes les émotions.